Mendicité et harcèlement gênant
Il faut mettre un terme à cette calamité qui porte atteinte à notre pays et à notre tourisme !
La mendicité est devenue désormais une transaction lucrative et rentable car, il est bel et bien de profession qu’il s’agit.
Le nombre de mendiants est effarant et irrégulièrement croissant et la réalité qu’il reflète l’est davantage.
- Qui assume donc la responsabilité d’un tel phénomène ?
- Quelles en sont les causes ?
- Et que faire pour éradiquer ce fléau contagieux ?
En fait, la pauvreté et l’indigence constituent les causes principales qui poussent cette catégorie de démunis à exercer la profession de mendigots.
Alors, puisque l’indispensable autorise l’interdit comme on dit, ils abandonnent leur dignité et leur orgueil et s’introduisent dans la peau d’un quémandeur… il n’y a plus facile que ça non ?
Ensuite, ils s’ingénient en profitant de leur savoir-faire, de leur ruse et de leur méthode afin de persuader les âmes charitables à mettre la main dans la poche.
Ce qui désolant et qui me touche personnellement, c’est lorsque je vois un mendiant se mettre (à sa façon) devant un touriste pour l’apitoyer, le supplier ou autrement l’harceler… cela touche vraiment à notre dignité et à notre fierté en tant que marocains.
Malheureusement, les enfants sont souvent, sans que nous le sachions, des victimes car ils sont utilisés pour cette sinistre quête quotidienne de quelques dirhams…
Ces pauvres petits ne connaissent de la vie que son côté négatif et sombre parce qu’ils sont journellement exploités et exposés à une multitude de risques (accidents de la route, agressions, pédophilie, maladies graves…)
Les lieus qui semblent être les plus préférés de ces « solliciteurs acharnés de charité » sont les mosquées, les rues commerçantes, les souks, près des feux rouges, des supers marchés et des banques… ils sont plus assidus que les fonctionnaires car il s’agit là d’une bouchée de pain non garantie et facile à gagner.
En définitive, les chiffres publiés des mendiants que compte le Maroc sont un indicateur réel de la misère d’une grande partie de la population. Une situation qui doit interpeller plus d’un. Il faut, plus que jamais donc, mobiliser les efforts pour mettre un terme à cette calamité qui porte atteinte au Maroc et à son tourisme en l’occurrence.
Jalal